SOMMAIRE:

Avril 2013 - Ne pas confondre granit et granite !

Novembre 2009 - Pas de cheminée sans feu

Octobre 2009 - A vos marques, prêts, restez ...

Mai 2009 - Espéraza Vitrollais

Avril 2009 - Qu'est-ce que le Vitrollien?

 
HUMEUR
A VOS MARQUES, PRÊTS, RESTEZ …
Octobre 2009

 

Les joggeurs Vitrollais se comptent certainement par centaines. Avides de compétition en tout genre ou simple coureur du dimanche, la majorité d’entre eux ne sont ni licenciés à la fédération française d’athlétisme, ni affiliés à un club. Ils entretiennent leur forme à leur rythme, en choisissant librement le jour et le créneau horaire qui les arrangent. Ils se préparent souvent dans l’optique de participer à des courses organisées chaque week-end, en s’inscrivant librement et individuellement sur Internet, moyennant une dizaine d’euro et un certificat médical. On peut les voir quotidiennement fouler les sentiers sinueux et escarpés du Plateau, le long de la promenade Corot ou encore en bordure de l’Avenue de Marseille. Mais ne chercher surtout pas l’un d’entre eux sur la magnifique et flambante neuve piste d’athlétisme du stade Ladoumègue, car paradoxalement à leur passion de courir, l’accès leur est tout simplement interdit. On apprend en effet par le biais du service des sports, que l’utilisation de la piste d’athlétisme est exclusivement réservée aux clubs, soit une cinquantaine de personnes grand maximum, dixit le président du club d’athlétisme dans un article du journal La Provence paru le 1er novembre. Un tel investissement pour si peu de personnes, quel gâchis !
Surtout lorsqu’on pense que les joggeurs amateurs seraient tellement ravis de pouvoir utiliser cet équipement ne serait-ce que pour effectuer le fameux test des 3000, indispensable pour mesurer et améliorer ses performances.
Ne pourrait-on pas envisager des horaires d’ouverture pour ce public, comme cela existe déjà pour les piscines ?
De plus, en cette période hivernale, ne serait-il pas plus prudent de pouvoir parcourir 5km autour d’une piste éclairée et équipée de sanitaires plutôt qu’en bordure des routes obscures de la ville, au risque de chuter ou de se faire renverser par un automobiliste ?
Ce serait aussi un excellent moyen pour les clubs de promouvoir leur activité et attirer ainsi une nouvelle clientèle.
En attendant que la municipalité réfléchisse à cette proposition, on pourrait s’adresser à nos chers coureurs amateurs en leur disant : A vos marques, prêts, restez bien sur le bord de la route.